Quel est le point commun entre Madame Figaro, Elle, Le Parisien, Europe 1 en France, le Daily Telegraph, la BBC en Angleterre ou le Washington Post aux Etats-Unis ? Tous ces médias nous embarquent périodiquement pour une odyssée astrale dans les circonvolutions de notre inconscient avec tous les augures nécessaires pour décider de notre humeur ou de notre personnalité du jour.
Nos oracles payés à la pige rédigent leurs horoscopes comme autant d’injonctions à être enfin soi-même ou surtout quelqu’un d’autre et le genre humain se les arrachent. L’usinage des destins jetables et des croyances mutualisées est un produit universel, intemporel et qui transcende tous les segments de marché…
On aurait tort de juger que seuls les esprits crédules ou limités tomberaient dans le panneau : les individus cultivés et intelligents sont en fait les meilleures victimes consentantes de cette manipulation !
Comment des affirmations vagues, clichés et autres lieux communs peuvent-ils être considérés comme des révélations pertinentes sur son propre comportement ou son avenir personnel ?
L’horoscope parle du Soi, c’est-à-dire du centre d’intérêt majeur d’homo sapiens. Et le principal biais cognitif à l’œuvre ici est l’effet Barnum, du nom d’un célèbre homme de cirque américain qui se targuait d’offrir à chaque spectateur un petit quelque chose qui lui conviendrait parfaitement.
Comment utiliser cette erreur d’interprétation pour optimiser l’impact persuasif de vos contenus B to B et générer davantage de leads ?