Suite du panorama du nouvel abécédaire (1/2) des 4P : les nouveaux modèles du eMarketing, du eCommerce, de l’e-mailing et du Web 2.0
Le modèle Web 2.0 par Idris Mootee
Personalization : une offre totalement customisée grâce aux technologies 2.0 et autres algorithmes
Participation : le consommateur a son mot à dire dans l’évolution de la marque comme dans sa manière d’être promue
Peer to Peer : les communautés de clients à haut pouvoir de prescription rendent obsolète un marketing fondé sur l’intrusion et l’interruption
Predictive modeling : prédir le comportement des consommateurs
Les 4S du eCommerce par Constantinides
Scope : les éléments stratégiques du périmètre online, marché, concurrents, clients et impact de la présence en ligne sur l’entreprise
Site : l’expérience utilisateur ; la capacité du site à engager puis à retenir le prospect et le client
Synergie : l’intégration online/offline ; back et front office, intégration avec les réseaux externes de l’entreprise
Système : les supports techniques et d’administration, les applications, la sécurisation, l’hébergement, le paiement, les webanalytics…
Les 4R du eMarketing par Greg Drew (Customer-centric)
Reveal : comprendre les centres d’intérêt et les comportements des internautes pour créer des segmentations pertinentes
Reward : récompenser les comportements et l’engagement des consommateurs pour transférer progressivement la propriété de la marque de l’entreprise vers le client
Respect : des offres très ciblées accroissent le degré de confiance et de respect du client ; il s’agit de mettre en adéquation la proposition de valeur avec les aspirations de votre audience
Retain : stimuler les interactions avec la marque avec des extensions créatives du concept de base
Les 4P du eMarketing B2C par la société Unica
Personnalisation : cette norme d’aujourd’hui s’est enrichie du temps réel. Du sur-mesure, oui, mais en plus on souhaite une mise en situation immédiate du produit ou du service
Présence : mobiliser tous les canaux de distribution possible ne suffit plus ; la notion de présence, c’est tout faire pour être très en amont de l’acte d’achat, identifier les signaux faibles ou précurseurs, concevoir une réponse appropriée pour rallonger au maximum l’expérience de marque
Persuasion : c’est schématiquement traiter de façon égale tous les prospects, même ceux qui ne sont pas encore prêt à acheter. Ecouter et non plus asséner
Permission : communiquer avec le prospect et le client doit être considéré comme un privilège qu’ils nous accordent et nous devons leur faire vivre comme tel
Le stimulus, c’est d’abord la crédibilité de l’offre et la légitimité de l’entreprise pour la proposer, avec un supplément d’âme : la confiance.
Les 4 P de l’e-mailing par Stefan Eyram
Permission : Même si en B to B aucune obligation de consentement préalable n’est réellement requise, le problème n’est plus là. 96% du trafic email est désormais constitué de spams ; les messageries sont de véritables poubelles et on se pince le nez avant d’en soulever le couvercle. Mais surtout, l’élément-clé est le timing : qui peut savoir si le moment de l’envoi est pertinent, c’est-à-dire s’il y a un besoin ou un projet ? Seules des campagnes récurrentes avec une forte expertise en datamining et analyse comportementale peuvent tenter d’y répondre.
Privacy : directement lié au précédent. Là encore, la protection des données avec le fléau du phishing, par exemple, n’incite pas à la confiance. Et l’exploitation des données par des tiers peut laisser craindre de nouvelles salves d’emails. D’où l’absolue nécessité de présenter clairement les limites du fichier lors de la collecte.
Profiling : les outils et les méthodes d’analytics ont fait d’énormes progrès, en particulier dans l’analyse comportementale. Un point fort aujourd’hui pour l’e-mailing
Personalization : le profiling précédent nous permet de répondre aux questions : qu’est-ce souhaite le client ? De quelle manière ? Et surtout à quel moment ? The right message and the right offer to the right person at the right time…
Une tentative de rafraîchisssement du modèle BtoC par Bryan K.
Priceless : un produit qui se contente de réaliser sa promesse de base ne suffit pas ; il lui faut désormais devenir indispensable dans la vie du consommateur, un véritable allié voire même provoquer un changement de comportement et d’usage.
People : en amont de la distribution voire même son préalable direct, le bouche-à-oreille comme meilleur allié
Pennies : rompre avec les tactiques classiques et coûteuses de promotion au profit d’actions plus ciblées et surtout originales
Purple Cow : en référence à l’ouvrage du célèbre gourou Seth Godin, cultiver en permanence la différenciation, l’innovation et la prise de risque ; en un mot, être remarquable pour être remarqué
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