Une étude récente de MarketingSherpa fait le point sur l'évolution des usages du Search chez les marketers US.
Principal constat : le pay per click a plus que jamais les faveurs d'un investissement soutenu, confirmé par les dernières projections de JupiterResearch avec 7,5 milliards de $ en 2010. Mieux : l'indice de satisfaction est lui aussi en hausse constante puisqu'on passe de 34% de professionnels qui qualifiaient leurs résultats de "très bons" en 2004 à 43% de "très efficaces" aujourd'hui.
Mais le SEO bouge encore : les investissements ont bondi de 177% depuis les 12 derniers mois à un niveau budgétisé certes très inférieur puisqu'en 2005 on devrait totaliser 660 millions de $ soit 12% "seulement" des montants de paid search. Pourtant l'optimisation du positionnement naturel obtient de meilleurs résultats avec un taux de conversion moyen de 4,2% contre 3,6% pour le payant. A noter au passage que ces taux plongent littéralement puisqu'ils étaient respectivement de 6,1 et 6,6% en 2004.
Alors ? L'explication la plus couramment évoquée tient à la complexité de mise en oeuvre, voire à son incompréhension pure et simple comparée à la logique implacable du PPC. En apparence, car elle se dissipe de plus en plus à l'épreuve des faits. Outre l'augmentation phénoménale de la pression concurrentielle qui ne laisse aucun répit dans la gestion des enchères, le volume moyen de mots clés par campagne ne cesse de progresser. En B2C, on est passé en septembre 2004 de 9 100 mots à 17 314 un an plus tard ! Dans peu de temps, il deviendra aussi difficile d'optimiser du payant que de l'organique.
Et là, les professionnels du Search vont tirer leur épingle du jeu : entre les campagnes gérées en interne et celles déléguées à une agence, on constate une augmentation moyenne du trafic optimisé de 38% pour les premières contre 110% pour les secondes...
Dernier point : le B2B a de beaux jours devant lui car ses professionnels investissent aujourd'hui près d'un tiers de moins en ligne que leurs confrères du B2C.
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