Une étude d’Eye Tracking menée conjointement par les agences de SEM Enquiro et Did-It et la société Eyetools confirme et précise quelques évidences notoires sur la pertinence d’un positionnement en tête d’affiche. Elle nous apprend que le balayage d’un oeil d’internaute sur une page de résultats de recherche – en l’occurrence Google, délimite une zone triangulaire dont la base est le coin supérieur gauche de l’écran. Ce secteur d’intérêt maximum est ici promptement baptisé « triangle d’or ».
La limite inférieure de ce triangle est située environ au 2/3 de la page, en deça de laquelle rien ou presque n’est visible au premier regard. Le taux de visibilité dans l’ordre des résultats est le suivant :
Rank 1 - 100%
Rank 2 - 100%
Rank 3 - 100%
Rank 4 - 85%
Rank 5 - 60%
Rank 6 - 50%
Rank 7 - 50%
Rank 8 - 30%
Rank 9 - 30%
Rank 10 - 20%
Concernant les TextAds à droite des résultats, les taux sont les suivants :
1 – 50%
2 – 40%
3 – 30%
4 – 20%
5 – 10%
6 – 10%
7 – 10%
8 – 10%
Q’en déduit-on ?
1- pour les liens sponsorisés en tête de résultats, inutile de se battre pour la pôle position. Autant réduire ses enchères et calmer le marché, en gagnant parfois 100% au CPC entre une première et une seconde position ; de toute façon, il est à prévoir qu’un acheteur motivé étudiera la concurrence ;
2- la troisième position divise par deux la visibilité (sur Adwords et Overture, seules les deux premières enchères sont en tête des résultats organiques) : à utiliser sur des mots clés récessifs ou en dominant sur des enchères vraiment trop excessives en cas de budget global serré. Et l’expérience prouve que la perte au CTR sera toujours bien inférieure à la perte en équivalent visibilité (entre 10 et 15%)
3- en référencement organique, les positions 11 à 13, voire 21 à 23 (page 3) peuvent être considérées comme très favorables ; c’est rassurant pour les intégristes du PageRank !
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