Les réseaux sociaux d’affaires investissent l’Europe et la France. Le leader mondial, LinkedIn, affiche plus de 2 000 000 de membres au compteur. La tendance est maintenant confirmée : ça marche. Au-delà de l’effet de seuil nécessaire à toute communauté pour attirer de nouveaux adhérents et proposer une vraie mutualisation de ses outils, le concept du tiers de confiance adapté intelligemment au Web génère dans le monde de l’entreprise virtuelle un nouveau canal de création de liens qui parvient à survivre au monde réel.
L’intérêt devient évident dans le cadre d’une stratégie de search marketing : en générant de nouveaux contacts, on peut aussi générer des leads. Comment ? Etat des lieux du monde francophone : trois réseaux majeurs se partagent le marché naissant du business social software. Viaduc, le leader ; OpenBC , l’européen et 6nergies le petit dernier.
Intéressons nous à Viaduc, fort de ses 45 000 hommes d’affaires. Que fait-on principalement sur un réseau comme Viaduc ? On cherche des profils. Les recherches thématiques ou par mots clés produisent des contacts classés par ordre décroissant de densité de réseau personnel, les fameux contacts directs du premier cercle. En clair, plus un membre aura un nombre élevé de contacts directs, mieux il sera positionné dans le résultat d’une recherche. Ça ne vous rappelle rien ? Si bien sûr : le PageRank de Google. Conclusion : au-delà de l’intérêt évident d’avoir un premier degré relationnel fort, il ne faut pas hésiter à solliciter en plus de nombreux contacts « neutres » pour augmenter sa visibilité.
Avant cela, il faut rédiger son profil. Nous sommes ici exactement dans la même démarche que pour un thesaurus de mots clés payants, une accroche ou un contenu de site : une logique de visibilité qui passe par des tests sur des requêtes en observant le trafic sur son profil et la qualité du ciblage. Dans tous les cas, il faut concentrer sa rédaction sur la présentation générale (en haut de page) en faisant quelques digressions commerciales pour que le message prioritaire soit immédiatement perçu.
Si cela ne suffit pas, il y a les annonces. Les rubriques où il est possible de promouvoir sa boutique : services offres, divers ou communiqués de presse. Les annonces sont visibles par tous dans l'ordre chronologique de leur publication et les membres ayant activés cette option les recevront par mail. Service push en direct avec la légitimité du réseau : un taux maximal d’ouverture garanti.
Plus subtils : les hubs. Ce sont des communautés thématiques ou d'intérêt avec agenda commun, place de marché et forum de discussion. une participation active permettra d’y glisser quelques argumentaires. Mieux encore : créer son propre hub et y attirer ses cibles.
Enfin, le référencement du site et de votre profil (donc de vos produits) sur Internet : forcément excellent puisque les membres ont intérêt à créer un lien vers leur profil sur Viaduc, soit autant de liens référents qui font bondir le PageRank et donc le positionnement dans les résultats des moteurs de recherche...
Ce n’est qu’un début !
[prochain article : les liens contextuels, l’arme absolue de la pub en ligne]
Bravo pour ce blog plein d'ingéniosité et d'infos pratiques bien rédigées...Continuez comme cela !
Rédigé par : SEFERIAN | 29 avril 2005 à 15:47
VIADUC est certainement une initiative de plus pour organiser, classer, trier dans tous les sens en restant bien tranquillement chez soi derrière son PC.
L'ennui, c'est que ce type d'organisation est hélas bourré de gens qui sont sur la touche (pour l'instant bien sûr).
La plupart d'entre eux sont au chômage ou sont des free lance terrorisés par l'isolement.
C'est bien de discuter entre "potes" et se dire : "moi je suis directeur financier" ; "moi je suis conseil en stratégie du changement" ; moi je suis "spécialiste de ceci ou cela". L'ennui, c'est que sur VIADUC ainsi que sur les innombrables sites de "rencontres professionnelles", on ne rencontre que des "preneurs d'ordres" mais jamais ou très rarement des "donneurs d'ordres".
Ce sont des gens qui ont surtout besoin de "chaleur humaine" et de se rassurer sur leur situation professionnelle. "Vous êtes seul avec vos bouts de scotch et vos bouts de ficelle pour essayer de gagner votre vie ? Ba moi aussi. Tiens, finallement, on est normaux parce qu'on nous dit qu'on est 40 000 !" ; "ba oui : 40 000 chômeurs !" ; "Oh ! vous exagérez ! c'est pas tout à fait ça quand même !" ; "non, mais presque ! Bon allez, je vous laisse, j'ai du boulot..."
Les donneurs d'ordres sont ailleurs. Ils bossent tout simplement et n'ont certainement pas de temps à perdre sur Internet dont ils confient la charge dans leur entreprise à la 5ème roue du carrosse.
Les donneurs d'ordre connectés à des leviers de pouvoir ont en moyenne 45 - 55 ans, dirigent les PME qui constituent le tissus industriel français ou sont cadres sup dans des grands comptes.
Demandez s'ils perdent leur temps sur des forum ou sur des sites internet. Ils vous prendront pour un looser.
Pour trouver du business, c'est toujours la même formule. Il faut avoir les nerfs solides et frapper à la bonne porte... comme tous les prestataires de services qui ont pignon sur rue. Et on évite de perdre du temps avec des intermédiaires sans intérêts sur le plan commercial.
VIADUC & Co sont des "bidules" certainement intéressants sur le plan humain et leur démarche reste louable. Mais hélas, c'est sans intérêt sur le plan commercial. Ce ne sont pas les rares exemples surgonflés par leurs auteurs qui démontreront le contraire auprès des entreprises qui savent d'où provient leur chiffre d'affaires.
Rédigé par : pascal | 07 décembre 2006 à 10:35